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Par Carlosduvrait@yaho, le 23.07.2019
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Par Anonyme, le 13.05.2019
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Par Carlos8taylor@live, le 14.12.2016
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Par CAADA, le 31.08.2015
bonsoir et merci pour cette étude. je ne suis pas le nième financier qui cherche à vous contacter. mais j'aime
Par vadsaria, le 08.03.2015
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Date de création : 20.11.2010
Dernière mise à jour :
26.01.2011
22 articles
C – Un exemple de vie théâtrale locale : l’AME
Même si nous nous éloignons un petit peu du thème étudié jusqu’ici de la situation économique des théâtres en tant qu’ « entreprises de spectacles dramatiques, généralement attachées à une salle » (cf introduction), il nous a paru intéressant de rencontrer les décideurs de la vie théâtrale locale pour savoir comment cette dernière est financée. Nous remercions vivement Monsieur Mauplot qui a accepté de nous recevoir et de répondre à nos questions.
L’AME (Agglomération Montargoise Et rives du Loing) est une communauté d’agglomération (10 communes) qui a son siège à Montargis. L’AME est constituée de 43 délégués qui représentent leur commune. Leur nombre est proportionnel à la population de leur ville. Elle est considérée comme un établissement public indépendant, qui a des compétences obligatoires qui ne peuvent être gérées que par elle-même comme les transports (Amelys), la voirie, la collecte et le traitement des ordures ménagères. Elle a aussi des compétences optionnelles dans le domaine de la culture pour lesquelles les villes de l’agglomération peuvent elles aussi avoir des projets culturels en parallèle comme la gestion de musées (musée Girodet) ou les spectacles.
La partie spectacles de l’AME fait partie du budget de l’agglomération en tant que « théâtre de ville ». Elle gère plusieurs salles de théâtre : le Tivoli, le complexe sportif de Château Blanc. Elle doit s’occuper des tarifs, de la sécurité (issues de secours…), de ses salles et instaurer un règlement intérieur. Ces salles peuvent être louées à des associations ou des organismes privés (par exemple le Lycée en Forêt a déjà utilisé la scène du Tivoli pour des représentations théâtrales). Lors d’un conseil de l’AME un programmateur est désigné pour choisir les différents spectacles qui seront présentés soit dans ses salles soit dans des lieux qui ne lui appartiennent pas (par exemple les salles polyvalentes de Pannes ou Paucourt) suivant les besoins du spectacle (la taille de la salle, de la scène…) et de la disponibilité. Ce programmateur doit faire attention à la diversité des spectacles et au budget dont il dispose.
Le budget est voté par le conseil d’agglomération. Il est voté pour l’année civile contrairement au programme des spectacles qui commence en septembre et se finit en juin (voir annexe 5). C’est pourquoi un budget d’ajustement est prévu pour les dépenses obligatoires comme les salaires ou la communication et les droits d’auteurs qui représentent 14% du prix de la pièce achetée. Sur ce budget d’ajustement, l’AME ne récupère pas la TVA.
L’AME achète les spectacles mais ne paie pas les artistes. Grace aux représentations, les recettes permettent de rembourser la moitié voire les deux tiers des frais du spectacle. Par exemple, au cours d’une année, l’agglomération va débourser 230 000 € pour les spectacles auxquels il faut ajouter 14% de droits d’auteur (tout ceci représente le coût direct). Les recettes des spectacles représentent entre 90 000 € à 100 000€. Ainsi le coût direct pour l’agglomération se situera entre 120 000€ à 130 000€. Dans ces frais on ne compte pas les salaires des permanents.